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Ce blog est un lieu d'information sur les problèmes d'anxiété, de dépression et toutes autres difficultés psychologiques et les traitements existant pour ces troubles. Avec une volonté d'optimisme et de dédramatisation, dans l'optique de la psychiatrie positive.

Il ne s'agit en aucun cas de donner des conseils médicaux personnels.

Les informations données ici sont les plus objectives possibles, mais reflètent forcément les points de vue de l'auteur.

   Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires ou des questions.

L'auteur

Antoine PELISSOLO, psychiatre

4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 21:48

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   Une vingtaine d'idées reçues passées à la loupe sur les définitions, les causes et le traitement des phobies.

   Pour les phobiques et ceux qui ont peur de le devenir...

    Editions Le Cavalier Bleu

 

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 17:39
   Une étude française impliquant 10 hôpitaux et coordonnée par le Dr Luc Mallet de la Pitié-Salpêtrière, l'INSERM et l'AP-HP, qui  vient d'être publiée dans le New England Journal of Medicine, montre l'efficacité de la "stimulation cérébrale profonde" dans les troubles obsessionnels-compulsifs, les fameux TOC.

   Il s'agit d'une procédure exceptionnelle ayant nécessité 4 ans de recherche et la collaboration de plus d'une cinquantaine de psychiatres, neurologues, neurochirugiens, radiologues, etc. Les 16 patients qui ont participé à cette étude souffraient de TOC très sévères, très handicapants, et n'ayant pas été correctement soignés par les traitements habituels que sont les thérapies comportementales et les antidépresseurs. Ils étaient malades en moyenne depuis 18 ans.

   L'opération consiste à implanter de fines électrodes dans le cerveau des patients, dans une zone de quelques millimètres que l'on sait impliquée dans les obsessions et les rituels, le noyau sous-thalamique. Ces électrodes sont reliées à l'équivalent d'un pacemaker, une pile elle-même implantée sous la peau en-dessous de la clavicule. Ce dispositif permet de délivrer en continu, jour et nuit, un courant électrique de très faible intensité qui module l'activité biologique des neurones de cette zone. Le courant électrique peut être éteint, diminué ou augmenté à l'aide d'une télécommande réglée par le médecin. Cette technique est utilisée depuis environ 15 ans pour traiter certaines formes de la maladie de Parkinson, qui implique en partie les mêmes structures cérébrales que les TOC.


                                   Visualisation de la position des électrodes dans le cerveau

                                                      Mallet/Yelnik/Bardinet (INSERM, CNRS, INRIA)

   Les résultats de notre étude montrent que cette méthode de stimulation cérébrale améliore notablement les symptômes de la plupart des malades, quelques-uns d'entre eux voyant leurs troubles disparaitrent presque en totalité. Ceci a été vérifié en comparant une période d'activation à une période d'inactivation des électrodes, de manière "aveugle" (l'évaluateur et le patient ne sachant pas à quel moment la stimulation était active) pour écarter un effet placebo.

   En dehors parfois de quelques modifications psychologiques transitoires en début de traitement, notamment des signes d'inversion de l'humeur (gaité ou hyperactivité anormales mais modérées), aucune altération intellectuelle ni de personnalité n'a été observée chez les patients traités.

   Si ces résultats sont très encourageants pour le traitement des TOC graves, et peut-être pour d'autres troubles psychiatriques dans l'avenir, plusieurs points qui doivent être pris en compte :
   - il s'agit d'une technique lourde qui comporte certains risques, notamment du fait de l'intervention neurochirurgicale qui peut occasionner des accidents vasculaires et infectieux; elle doit donc être réservée à des patients extrêmement handicapés et ayant échappé aux autres possibilités de traitement;
   - beaucoup de choses restent encore à préciser en ce qui concerne les zones cérébrales à cibler, les modalités de la stimulation, les symptômes les plus sensibles, etc.
   - même en rémission, les malades opérés nécessitent un suivi médical et un accompagnement psychologique durable ultérieurement, du fait d'éventuels autres problèmes associés et d'une réinsertion dans la vie normale rarement facile.
   Pour toutes ces raisons, le traitement des TOC par électro-stimulation profonde doit rester aujourd'hui une technique réservée à des protocoles de recherche très encadrés et précis, conduits par des équipes expertes et multi-disciplinaires.


Références de l'étude :

Subthalamic Nucleus Stimulation in Severe Obsessive Compulsive Disorder. Mallet L, Polosan M, Jaafari N, Baup N, Welter ML, Fontaine D, Tezenas du Montcel S, Yelnik J, Chéreau I, Arbus C, Raoul S, Aouizerate B, Damier P, Chabardès S, Czernecki V, Ardouin C, Krebs MO, Bardinet E, Chaynes P, Burbaud P, Cornu P, Derost P, Bougerol T, Bataille B, Mattei V, Dormont D, Devaux B, Vérin M, Houeto JL, Pollak P, Benabid A-L, Agid Y, Krack P, Millet B and Pelissolo A. New England Journal of Medicine,2008, 13 nov. 359:2121-2134.


 
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5 janvier 2006 4 05 /01 /janvier /2006 07:44

 

- Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (adresses thérapeutes) : http://www.aftcc.org/

 - Association Francophone de Formation et de Recherche en Thérapie Comportementale et Cognitive (informations) : http://www.afforthecc.org/

 - Association Médiagora-Paris (agoraphobie, phobies sociales) : http://mediagora.free.fr/

 - Association Française des personnes souffrant de Troubles Obsessionnels et Compulsifs (TOC) : http://perso.club-internet.fr/aftoc/

Pour aller bien sans médicament (quand c'est possible !) : http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/273811699X/qid=1141684083/sr=1-1/ref=sr_1_0_1/402-5185718-6903313

Sur les antidépresseurs :http://fr.wikipedia.org/wiki/Antid%C3%A9presseur

Pour se détendre : http://lesiconoblastes.free.fr/accueil.htm

 

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5 décembre 2005 1 05 /12 /décembre /2005 06:41

 

 

 

Les points favorables  

des médicaments anxiolytiques*

Les points qui peuvent

vous faire hésiter

 

 

- Les effets positifs sur l’anxiété apparaissent assez rapidement, vous devriez donc savoir dès les premiers jours si ce traitement peut vous aider.

 

- Ce type de médicament peut vous aider à passer un cap difficile, en réduisant la tension nerveuse et ses conséquences, et ensuite d’envisager d’autres solutions plus durables.

 

- Vous saurez également assez vite si vous supporterez bien ce traitement (les effets secondaires, quand ils existent, apparaissent tôt).

 

- Des ajustements fins de la posologie peuvent souvent aider à trouver la dose optimale (efficace et bien supportée).

 

- Si vous respectez bien la prescription de votre médecin (posologie et durée), vous ne risquez que très peu de problèmes.

 

 

 

- Il ne s’agit que d’un traitement symptomatique, qui n’a pas d’effets curatifs à long terme. Si votre anxiété est ancienne, il faudra trouver rapidement une solution plus durable.

 

- Il faut réellement éviter de prolonger le traitement au-delà de 12 semaines, au risque de voir se développer une dépendance.

 

- Le suivi de cette prescription nécessite des consultations régulières, au moins une fois par mois.

 

- Si vous avez tendance, avec d’autres substances comme le tabac ou l’alcool, à devenir dépendant, méfiez-vous particulièrement de ce risque avec les anxiolytiques.

 

- Il faudra vous abstenir de boire de l’alcool pendant ce traitement, et être prudent vis-à-vis de la conduite automobile.

 

* l’essentiel de ce tableau concerne les anxiolytiques de la famille des benzodiazépines.

 

 

 

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3 novembre 2005 4 03 /11 /novembre /2005 00:00

Antidépresseurs, somnifères, tranquillisants : en ai-je vraiment besoin ? Que vont-ils m'apporter ? Vais-je les supporter ? Combien de temps devrai-je les prendre ? Puis-je devenir dépendant ? Ne vaut-il pas mieux guérir sans médicaments ?

Si vous (ou l'un de vos proches) souffrez d'anxiété, de dépression, d'insomnie ou d'autres troubles encore, vous vous posez certainement des questions sur les médicaments psy et peut-être n'osez-vous pas interroger votre médecin.

Ce livre est conçu comme un accompagnement à la prise des médicaments psy, de la première ordonnance à l'arrêt du traitement. Il explique aussi comment agir au quotidien pour aller mieux, en plus de la prise du traitement.

 

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3 novembre 2005 4 03 /11 /novembre /2005 00:00
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1 novembre 2005 2 01 /11 /novembre /2005 00:00

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Vous êtes votre meilleur psy !

Vous êtes votre meilleur psy ! Aller mieux sans divan ni médicament (Flammarion 2017)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouver l'espoir : mode d'emploi d'une psychiatrie positive (Odile Jacob 2016)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOC : la maladie de l'hyper-controle (Le cavalier bleu 2016)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépression : s'enfermer ou s'en sortir (Le muscadier 2017)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ne plus être gêné par la peur de rougir

couverture-Pelissolo-Roy.jpg

 

 

 

 

Les phobies à la loupe

phobies

 

 

Pour bien connaitre les médicaments psy

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