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Bienvenue

Ce blog est un lieu d'information sur les problèmes d'anxiété, de dépression et toutes autres difficultés psychologiques et les traitements existant pour ces troubles. Avec une volonté d'optimisme et de dédramatisation, dans l'optique de la psychiatrie positive.

Il ne s'agit en aucun cas de donner des conseils médicaux personnels.

Les informations données ici sont les plus objectives possibles, mais reflètent forcément les points de vue de l'auteur.

   Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires ou des questions.

L'auteur

Antoine PELISSOLO, psychiatre

29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 08:02

enfantin 11De nombreux articles sont publiés actuellement sur les liens possibles entre la consommation d’anxiolytiques et un risque augmenté de maladie d’Alzheimer. Ils font suite aux résultats encore préliminaires d'une étude française (Pr Begaud à Bordeaux), qui semblent confirmer les données d’autres études menées à l’étranger.

Sans négliger du tout l’importance, peut-être très grande, de cette alerte, il faut souligner certains points aussi essentiels :

- les soupçons portent là sur une catégorie très précise de psychotropes, les anxiolytiques de la classe des benzodiazépines (Xanax, Lexomil, etc.), et donc pas du tout sur les autres familles comme les antidépresseurs ;

- le facteur en cause serait la consommation prolongée de benzodiazépines, pendant des années, et pas sur des prises ponctuelles de quelques jours ou quelques semaines ; les recommandations officielles, depuis des années, sont clairement de limiter les durées de consommation à quelques semaines au maximum, même si, dans la réalité, elles sont très difficiles à respecter pour certains patients ;

- les analyses statistiques réalisées pour mettre en cause un facteur dans la survenue d’une maladie sont toujours complexes à interpréter, car beaucoup d’autres éléments peuvent être « cachés » derrière le facteur étudié ; par exemple, beaucoup de personnes prennent des anxiolytiques du fait de problèmes de santé qui les angoissent ou perturbent leur sommeil, et il se peut que le sur-risque mesuré soit alors plutôt lié à ces maladies physiques qu’à la prise de médicament. De même, certains consommateurs de benzodiazépines ont également d’autres prises de substances (alcool, tabac, etc.), du fait d’une sensibilité particulière à la dépendance, ce qui peut là aussi introduire d’autres biais. L’étude effectuée par le Pr Bégaud, spécialiste reconnu, est très rigoureuse, mais tous ses résultats n'ont pas encore été analysés et il faut donc poursuivre les recherches dans ce domaine très important.

Quoi qu’il en soit, cette alerte ne peut que nous faire réfléchir une nouvelle fois sur les bons choix en matière de traitement des troubles psychologiques, en privilégiant les psychothérapies autant que possible, et en respectant les consignes de bon usage des psychotropes (durée courte pour les anxiolytiques en l’occurrence) quand ils sont indispensables.

Dernière précaution si vous prenez vous même des anxiolytiques, inutile de paniquer. Il est de toute façon indispensable de revoir très régulièrement la justification de ce traitement avec votre médecin, et l'arrêt éventuel ne doit pas être brutal, du fait des risques de syndrome de sevrage. 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 00:00

Voici la liste des anxiolytiques actuellement disponibles en France.

 

Xanax

Témesta

Lexomil

Lysanxia

Tranxène

 

Séresta

 

Lorazépam

Equitam

Stresam

 

Alprazolam

Urbanyl

Valium

Buspirone

Atarax

Bromazépam

Quietiline

Buspar

Diazépam

Victan

Equanil

Euphytose

Vératran

Covatine

 

 

 

    La plupart appartiennent à la famille des benzodiazépines.

Ce sont des produits efficaces contre l'anxiété, mais avec plusieurs inconvénients qu'il faut avoir bien en tête en débutant un traitement :

   - un risque de somnolence et d'endormissement (donc attention au volant)

   - des effets négatifs sur la mémoire (pour apprendre de nouvelles choses)

   - des troubles de l'équilibre avec des risques de chute chez les personnes âgés

   - et surtout un risque d'accoutumance avec des problèmes de sevrage en cas d'arrêt trop brutal.

 

    Tous ces effets secondaires surviennent surtout à forte dose, et en fonction de la sensibilité de chaque personne. Il est donc toujours préférable de commencer par des doses faibles, et de limiter la durée du traitement à quelques jours ou quelques semaines au maximum. Dans ces conditions, ces traitements peuvent être très utiles.

    Dans tous les cas, ne prenez pas et ne modifiez pas un traitement anxiolytique sans en parler à un médecin.

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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 07:03

Il est banal de dire que beaucoup de problèmes d'allergie reposent, en partie, sur des facteurs psychologiques. Ainsi des poussées d'eczéma, de psoriasis, ou d'asthme par exemple peuvent être aggravées voire déclenchées par des états d'anxiété excessive.

On connait d'ailleurs maintenant un peu mieux les mécanismes biologiques qui expliquent ces liens entre émotions, stress et allergie. Ils sont complexes, mais on peut comprendre que les deux réactions aient des points communs : l'allergie est une dérive excessive d'un moyen de défense normal contre les dangers biologiques (le système "immunitaire"), et l'anxiété est de même une exagération des réactions normales d'alerte et de défense contre tout danger potentiel.

Le fait de traiter les états anxieux, avec des psychothérapies mais aussi parfois avec des médicaments, chez les personnes allergiques amène souvent à une amélioration franche de leurs problèmes dermatologiques ou autres.

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 22:36

 

Il est toujours possible d'arrêter un traitement par anxiolytique ou somnifère, même si une certaine dépendance s'est installée. Ingrédients principaux : diminution progressive, détermination, relaxation.

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