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Bienvenue

Ce blog est un lieu d'information sur les problèmes d'anxiété, de dépression et toutes autres difficultés psychologiques et les traitements existant pour ces troubles. Avec une volonté d'optimisme et de dédramatisation, dans l'optique de la psychiatrie positive.

Il ne s'agit en aucun cas de donner des conseils médicaux personnels.

Les informations données ici sont les plus objectives possibles, mais reflètent forcément les points de vue de l'auteur.

   Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires ou des questions.

L'auteur

Antoine PELISSOLO, psychiatre

2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 21:09

      Bien curieuse question, et la réponse qui peut paraître immédiatement la plus raisonnable est « non ! ». La timidité est a priori une tendance ou un trait de personnalité lié à un manque de confiance en soi, ou à un manque d’expérience, et on ne voit pas bien comment une petite pilule pourrait palier à ces fragilités. Classiquement, la timidité diminue progressivement avec l’âge, quand les expériences de la vie et une certaine maturité permettent de se sentir plus sûr de soi.


  Tout ceci est vrai, mais il faut cependant nuancer certains points. Tout d’abord, le concept de timidité est très large et un peu flou. Les enquêtes réalisées montrent, en général, que plus de la majorité des personnes se considèrent comme timides (ou l’ont été dans le passé). Il existe donc forcément des degrés d’intensités différentes, d’une timidité légère et très peu gênante à des formes beaucoup plus marquées et parfois handicapantes. Il faut donc éviter les théories générales, qui tendraient à banaliser pour tout le monde les conséquences psychologiques et comportementales de la timidité.

 

Timidité paralysante

 

   Le deuxième point important est qu’il en existe des formes variées, pas uniquement quantitativement mais aussi qualitativement. La timidité classique est avant tout basée sur une appréhension de l’inconnu ou de la « première fois », qui n’empêche pas pourtant de faire les choses et d’apprendre au fur et à mesure des expériences vécues. Il existe cependant des personnes qu’une forte timidité empêche d’agir comme elles les souhaitent, surtout dans le contact aux autres. Elles redoutent tellement le regard ou le jugement des autres qu’elles ressentent une réelle paralysie de la pensée et du geste lorsqu’elles y sont exposées, au point de perdre leurs moyens et surtout de tout faire pour échapper à ces situations.


    Elles vont ainsi s’arranger pour rencontrer moins de personnes, dans la vie quotidienne ou dans le travail, pour ne pas avoir à parler en public, pour éviter de passer des examens oraux, pour faire leurs courses dans les grandes surfaces où les contacts personnels sont très limités, etc. Malgré tout inévitable, chaque situation un peu sociale peut déclencher une vraie panique et confirmer l’idée que l’on n’est pas fait pour côtoyer les autres. D’où le renforcement d’une vision négative de soi et une peur croissante, avec un véritable cercle vicieux. La mécanique est exactement l’inverse de celle de la timidité classique : le temps qui passe et les expériences vécues ont tendance à aggraver le trouble.

 

Une personne sur 20

 

     Les psys appellent ces peurs des phobies sociales, et on sait maintenant qu’elles concernent, à des degrés variables de gravité, environ 5% des personnes de la population. Elles apparaissent en général dès l’enfance ou l’adolescence, et peuvent durer des années. Notamment à des étapes de la vie qui réclament pourtant de développer ses contacts sociaux pour poursuivre des études ou construire des projets professionnels et familiaux. Les conséquences négatives peuvent donc, parfois, être assez nettes sur la qualité de la vie quotidienne dans différents domaines. Dans environ un cas sur deux, la phobie sociale favorise l’apparition d’états dépressifs, et assez fréquemment d’usages de produits toxiques (alcool, tabac, cannabis), censés réduire l’anxiété et lever certaines inhibitions, mais au prix d’effets secondaires et d’un risque de dépendance non négligeable.

 

Les psychothérapies d’abord

 

   Pour toutes ces raisons, il paraît important de tout faire pour inciter les personnes souffrant de phobie sociale à se faire aider, d’autant qu’il existe aujourd’hui des solutions thérapeutiques efficaces. Elles sont bien sûr avant tout psychologiques, et les plus éprouvées dans ce domaine sont les thérapies comportementales et cognitives, qui permettent d’apprendre à gérer ses peurs et à affronter plus sereinement les situations sociales. Elles peuvent se pratiquer en séances individuelles classiques, mais aussi en groupe pour un « entraînement » sous forme de jeux de rôle à plusieurs. Ces thérapies ne sont cependant pas encore facilement accessibles partout, et parfois insuffisantes lorsque l’angoisse est très forte, au point de rendre même la démarche parfois impossible au début.

 

Pas n’importe quels médicaments

 

   Ce sont ces cas difficiles (mais relativement fréquents) qui peuvent justifier  l’utilisation de certains médicaments, dont l’efficacité dans ces situations est bien établie. Il ne s’agit pas des anxiolytiques classiques, car ceux-ci peuvent réduire momentanément le niveau d’angoisse mais au risque d’effets secondaires et d’une dépendance, sans modification des peurs sur le fond. En revanche, certains médicaments de la famille des antidépresseurs peuvent s’avérer très utiles pour réduire progressivement l’appréhension des situations sociales et le niveau d’angoisse lors des confrontations. Il s’agit de traitements de fond, à prendre tous les jours, dont les effets positifs apparaissent progressivement au cours des premières semaines. Ils sont en général bien supportés, et l’absence de risque de dépendance est maintenant bien établie. L’appellation « antidépresseur » est un peu trompeuse, car ces médicaments sont avant tout des régulateurs émotionnels qui agissent sur l’anxiété et la phobie sociale même en l’absence de dépression.


   Une alternative aux antidépresseurs, pour certains symptômes et des phobies moins intenses, peut être la prise ponctuelle de médicaments dénommés « béta-bloquants », qui agissent surtout sur les signes cardiaques et vasculaires de l’anxiété sociale (palpitations, rougissements, bouffées de chaleur voire tremblements).


   Naturellement, la prise d’un traitement médicamenteux pour traiter une phobie sociale nécessite un suivi médical (tous ne sont vendus que sur ordonnance), et l’idéal est d’y associer une prise en charge psychologique. Après plusieurs mois, au moins 6 voire 12, le traitement peut alors être réduit progressivement puis arrêté, avec moins de risques de rechutes si un changement de fond a pu être obtenu.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 22:21

Dans la plupart des cas, l'anxiété ne nécessite pas le recours à un traitement médicamenteux, mais à des changements d'habitudes de vie :
 - suppression des excitants (café, Coca, alcool, tabac,...)
 - aménagement de son emploi du temps pour limiter le stress
 - activités de détente et sportives.
 

Quand l'anxiété est plus forte et durable, des méthodes plus spécialisées peuvent être nécessaires, avec l'aide de professionnels :
  - relaxation
  - gestion du stress
  - autres psychothérapies (TCC, psychanalyse, etc.).
 

Mais, quand l'anxiété est très forte, douloureuse, invalidante et "résistante" aux autres méthodes, certains médicaments peuvent être justifiés et intéressants, toujours avec un encadrement médical.

 

Ils ne sont utiles que pour certains diagnostics, dont principalement :
  - les troubles obsessionnels-compulsifs (TOC)
  - le trouble panique
  - les phobies sociales sévères
  - les états de stress post-traumatiques
  - certains cas d'anxiété dite "généralisée".

Dans ces troubles durables, certains antidépresseurs peuvent être très efficaces, mais à condition d'être pris régulièrement (tous les jours), à une dose bien définie et sur une durée suffisante (plusieurs mois).

Ils sont en général bien supportés, ne posent pas de problème de dépendance et sont actifs même en l'absence de dépression associée.

Les médicaments les plus utiles sont ceux qui agissent sur la sérotonine, et certains en plus sur la noradrénaline, qui sont deux substances du cerveau qui régulent l'anxiété. Ces médicaments sont présentés ici, avec leur efficacité dans les différents diagnostics.
 

Les anxiolytiques classiques, et notamment les benzodiazépines, n'ont pas du tout les mêmes effets et les mêmes indications : ils peuvent soulager transitoirement des angoisses, mais n'ont pas d'effet de fond sur la maladie anxieuse elle-même. Ils doivent être réservés à des "poussées" anxieuses, liés à des événements ou à l'aggravation des troubles anxieux mentionnés plus haut, mais sur des périodes courtes (quelques jours ou quelques semaines au maximum). Ils engendrent en effet rapidement une dépendance : leurs effets diminuent avec le temps et il devient difficile de les arrêter à cause de syndromes de sevrage. De plus, ils peuvent provoquer des somnolences et des troubles de la mémoire.
 

Enfin, d'autres anxiolytiques plus légers peuvent être utiles pour éviter les inconvénients des benzodiazépines dans les états anxieux transitoires et modérés, mais leurs effets sont insuffisants dans l'anxiété majeure.


Tous les détails sur ces traitements sont donnés dans le guide "Bien se soigner avec les médicaments psy".

Les données présentées ici ont pour seul but l'information du public et l'amélioration des soins, dans le respect des connaissances médicales actuelles et des réglementations, avec mention ici de "conflits d'intérêt" potentiels de l'auteur.
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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 14:11
   Les patients nous interrogent souvent sur les inconvénients potentiels du remplacement d'un médicament classique par son générique, ce qui est fait maintenant couramment pour beaucoup d'antidépresseurs et d'anxiolytiques.

   La réponse est claire et sans aucune ambiguïté : les effets (thérapeutique et secondaires éventuels), sont strictement les mêmes avec le médicament classique et son générique. La molécule active est en effet la même. Ne changent que le nom, l'emballage, et parfois la forme et la couleur du comprimé mais absolument pas le médicament contenu dedans. L'inconvénient principal est en général de s'habituer à un nouveau nom, souvent plus compliqué que le nom commercial, et à une boite différente, et donc de ne pas se tromper.

   Si vous avez ressenti des différences en passant de l'un à l'autre, c'est forcément lié soit à un autre facteur survenu en même temps par hasard (changement de votre état pour une autre raison), soit à une certaine appréhension, consciente ou non, qui a provoqué un effet "nocebo" (l'effet placebo en négatif), ce qui arrive souvent. Je vous conseille donc de refaire l'expérience plusieurs fois pour pouvoir prendre votre traitement sans être obligé de le payer un prix plus élevé (la sécurité sociale ne rembourse en général que le prix du générique).
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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 13:51
      L'automédication a été évoquée ces derniers jours dans les médias, notamment après un rapport officiel préconisant son développement. Deux objectifs positifs sont mis en avant :
   - la responsabilité des patients dans leurs soins,
   - des économies liées à une réduction du nombre de consultations.

       En ce qui concerne les problèmes psychologiques, cette solution est difficilement applicable : la quasi-totalité des médicaments psychotropes actifs ne sont vendus que sur ordonnance, il faut donc consulter un médecin pour se les procurer. Ceci est justifié car le diagnostic des problèmes psychologiques et la décision de les traiter par des médicaments sont des questions complexes, pour lesquelles l'avis d'un professionnel est fondamental. Par ailleurs, tous les psychotropes peuvent avoir des effets secondaires, une surveillance médicale, tout au long du traitement, est donc essentielle.

       Il reste cependant que la responsabilisation des patients dans leurs soins est un objectif très important, et c'est celui que je défends sur ce site. Cela peut se faire, au cours d'un traitement, par l'information et une certaine réflexion sur soi-même, et dans certains cas par des psychothérapies.  

       Pour les personnes dont l'état ne nécessite pas ou qui ne souhaitent pas prendre un traitement psychotrope vendu sur ordonnance (antidépresseurs, benzodiazépines, etc.), il n'existe malheureusement pas beaucoup d'alternatives en France. Les solutions psychologiques "naturelles" restent les meilleures si elles s'appuient sur une meilleure connaissance de soi et un apprentissage utile pour le futur : méthodes de relaxation, gestion du stress, méditation thérapeutique, thérapies comportementales et cognitives, autres psychothérapies. Il faut cependant se renseigner en détail sur les praticiens qui proposent ces méthodes car le statut des "psy" est encore très flou en France : leur demander quelles sont leurs formations et leurs méthodes, leurs objectifs, et privilégier les professionnels formés à l'université (médecins ou psychologues essentiellement). Par ailleurs, la plupart de ces méthodes ne sont pas remboursées par la sécurité sociale et les mutuelles, ce qui les rend parfois difficilement accessibles. S'adresser aux associations de patients ou lire certains ouvrages d'information peut être très utile pour s'y retrouver.

     Enfin, les médicaments "psy" vendus sans ordonnance peuvent représenter une autre  option. Il ne faut pas en attendre de changement radical, et ne pas compter que sur eux. Ils peuvent parfois réduire certaines tensions, faciliter le sommeil, et globalement rassurer par l'idée que l'on fait quelque chose de bien pour soi. C'est surtout le cas quand il s'agit de substances présentées comme naturelles et diététiques par exemple : dérivées de plantes, de vitamines, etc. Tout cela est vrai en général, même si tout ce qui est naturel n'est pas forcément sans danger (pensez à certains champignons, au tabac, ...). Ces produits n'ont en général pas d'effets secondaires, mais il est toujours bon de s'en assurer en lisant la notice ou auprès de son pharmacien.
De l'autre coté, l'efficacité de ces produits n'a jamais été démontrée, elle est donc aléatoire et dépend principalement des propres attentes et croyances de la personne qui les prend.

     Conclusions : oui à l'auto-thérapie, attention à l'auto-médication !
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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 09:23

La question du traitement des adolescents souffrant de dépression ou d'anxiété est délicate et, à l'heure actuelle, les conseils donnés doivent rester très prudents.

Une étude intéressante vient d'être publiée par une équipe australienne (Melvin et coll.), comparant l'efficacité d'un traitement antidépresseur, d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et de la combinaison des deux méthodes chez 73 jeunes patients souffrant de dépression. Sur une période de 6 mois, toutes les méthodes permettent d'obtenir une bonne amélioration des troubles, même si les TCC semblent faire légèrement mieux que le médicament. En revanche, associer TCC et médicament ne parait pas plus efficace que de choisir un des deux traitement seul. Tout ceci nécessite d'être encore explorer, et il est important que des études rigoureuses comme celle-ci continuent à être menées.

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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 12:02

Un rapport parlementaire, par Mme BRIOT, très détaillé et très pertinent sur l'usage des médicaments psychotropes en France, avec le constat des problèmes rencontrés, et une série de propositions (juin 2006).

A consulter sur : http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i3187.asp

Tous vos commentaires seront les bienvenus ici.

 

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 09:12

CANICULE ET MEDICAMENTS PSYCHOTROPES

La canicule qui s'étend actuellement sur le France doit conduire les personnes âgées ou fragilisées à se protéger des risques de déshydratation et de "coup de chaleur".

 

En plus des conseils rappelés pour l'ensemble de la population (hydratation constante, repos à l'ombre et dans des lieux raffraichis, etc.), les personnes prenant des traitements psychotropes doivent faire l'objet d'une surveillance médicale plus attentive. Certains médicaments risquent en effet d'aggraver les conséquences biologiques de la chaleur.

C'est surtout le cas des neuroleptiques ou "antipsychotiques" (Zyprexa, Risperdal, Solian, Largactil, Haldol, etc.). Les personnes qui prennent ces traitements ne doivent bien sûr pas les arrêter par elles-mêmes ni en modifier les doses. Elles doivent en revanche consulter un médecin si elles ne l'ont pas fait depuis plusieurs semaines, et le faire en urgence si elles se sentent faibles, ont des vertiges, des sueurs et surtout de la fièvre. Elles doivent également éviter de s'exposer directement au soleil car certains neuroleptiques favorisent l'apparition de "coups de soleil".

L'autre type de médicament psychotrope qui peut poser des problèmes liés à la chaleur est le lithium (Téralithe ou Neurolitium), qui peut augmenter la déshydratation. Les patients qui en prennent doivent également consulter leur médecin plus fréquemment en cas de chaleur, boire beaucoup d'eau et rajouter  éventuellement plus de sel dans leur alimentation que d'habitude.

Les antidépresseurs et les anxiolytiques posent moins de problèmes, mais les personnes âgées et affaiblies peuvent être plus sensibles à des effets de somnolence et donc réagir avec retardement à des signes physiques de défaillance. SI vous avez des proches qui prennent ces médicaments, parlez-en avec eux pour les aider à boire et à se raffraichir et les inciter à consulter si c'est nécessaire.

Dans tous les cas cependant, il ne faut pas arrêter seul un traitement prescrit par un médecin, et donc demander un avis, éventuellement par téléphone, pour savoir quoi faire. Il s'agit de précautions importantes mais qui ne doivent pas cependant augmenter l'angoisse de toutes les personnes qui suivent ces traitements car, dans la très grande majorité des cas, tout se passe bien !

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22 novembre 2005 2 22 /11 /novembre /2005 01:18

                                                 pelissolo-medicaments-psy-odile-jacob.jpg

       Avant ou après une consultation chez un médecin généraliste ou un psychiatre, beaucoup de patients s’interrogent sur les médicaments psychotropes et surtout sur les effets à en attendre. Peurs excessives, craintes de la stigmatisation, ou à l’inverse confiance aveugle, ces attitudes liées à la méconnaissance entravent le bon déroulement des traitements. Certaines questions sont difficiles à poser aux médecins, et ceux-ci ont rarement le temps d’y répondre dans le détail.

 

         Ce guide est destiné en priorité aux personnes souffrant d’anxiété, de dépression ou d’insomnie, et à leurs proches. Il propose un accompagnement pas à pas des différents types de traitement, de la première consultation à l’arrêt du médicament. Il répond à toutes les questions sur les prises du traitement, les délais d’action, les effets secondaires, les risques de dépendance, etc. Il se place toujours dans la situation de prescriptions médicales encadrées, respectant les règles de bonne pratique et de surveillance, à l’inverse de l’auto-médication. Le but est avant tout de donner le sentiment au lecteur de comprendre le sens de son traitement pour éviter toute erreur et lui redonner un rôle actif dans sa guérison. C’est ainsi que des méthodes d’actions non-médicamenteuses sont proposées à chaque étape pour amplifier et consolider les effets thérapeutiques : techniques de gestion du stress, éléments de thérapies comportementales et cognitives, relaxation, etc.

 

     Au total, ce guide aide à se soigner en confiance et sans risque, lorsque les médicaments sont rendus indispensables par l’intensité des troubles. Le lecteur y trouvera les moyens de rendre le traitement le plus efficace et le plus sûr possible pour, finalement, ne pas avoir à les prendre plus longtemps ou plus souvent que nécessaire.


 

 

        Par le Pr Antoine PELISSOLO : psychiatre, Professeur des université, praticien hospitalier à la Pitié-Salpétrière, chercheur au CNRS, membre de l’Association Française de Thérapies Comportementales et Cognitives.

 

         Pour l'acheter sur Amazon.

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19 novembre 2005 6 19 /11 /novembre /2005 14:15

I. A QUI S’ADRESSE CE GUIDE ?


II. « JE NE SUIS PAS SÛR D’ÊTRE PRÊT »
   LES MEILLEURES CONDITIONS
   LES ERREURS À ÉVITER
   LIRE OU NE PAS LIRE LA NOTICE…
     « SI JE LIS LA NOTICE, J’AI TOUS LES EFFETS SECONDAIRES ! »
     COMMENT LIRE LA NOTICE PHARMACEUTIQUE ?
     COMMENT ÇA MARCHE ?
EFFETS PLACEBO ET « NOCEBO »
PETIT BILAN !


III. TOUTES CES FAMILLES DIFFÉRENTES, COMMENT S’Y RETROUVER
QUATRE GRANDES CATÉGORIES
LES ANTIDÉPRESSEURS
LES ANXIOLYTIQUES (BENZODIAZÉPINES)
LES SOMNIFÈRES
LES THYMORÉGULATEURS
Le fameux lithium
Les autres thymorégulateurs
LES ANTIPSYCHOTIQUES ET LES NEUROLEPTIQUES
AUTRES MÉDICAMENTS UTILISÉS


IV. PRENDRE UN ANTIDÉPRESSEUR
LES OBJECTIFS D’UN TRAITEMENT PAR ANTIDÉPRESSEUR
QUEL ANTIDÉPRESSEUR ?
COMMENT LES ANTIDÉPRESSEURS AGISSENT-ILS ?
LES GRANDES PHASES DU TRAITEMENT
LA PREMIÈRE ORDONNANCE
LE DÉBUT DU TRAITEMENT
Que va-t-il m’arriver dans les premières heures ?
Effets secondaires précoces
Comment les gérer ?
Attention à l’anxiété !
LES PREMIÈRES SEMAINES DE TRAITEMENT
VOTRE TRAITEMENT EST-IL EFFICACE ?
Les signes à rechercher
La progression vers le but
Des évaluations complémentaires
COMMENT AMPLIFIER L’EFFET DU TRAITEMENT ?
Pour lutter contre la dépression
Pour lutter contre l’anxiété et les phobies
APRÈS UN OU DEUX MOIS, LE TRAITEMENT EST EN PLACE
Qu’est-ce qu’une rémission d’un épisode dépressif ?
Qu’est-ce qu’une rémission pour les troubles anxieux ?
La durée du traitement
DES EFFETS BÉNÉFIQUES INATTENDUS
LES ERREURS À ÉVITER EN COURS DE TRAITEMENT
Le bon respect de l’ordonnance
Alcool, drogues = danger
COMMENT FAIRE FACE AUX EFFETS SECONDAIRES DURABLES
Ce médicament fait-il grossir ?
Les effets secondaires sur la sexualité
Les autres effets secondaires
LES TRAITEMENTS QUI PEUVENT ÊTRE PRIS EN MÊME TEMPS QU’UN ANTIDÉPRESSEUR
QUE FAIRE EN CAS D’ÉCHEC ?
LA FIN DU TRAITEMENT
QUE DIRE À VOS PROCHES ?
VOUS HÉSITEZ ENCORE ?


V. PRENDRE UN ANXIOLYTIQUE
LES PRINCIPAUX MÉDICAMENTS ANXIOLYTIQUES
POURQUOI PRENDRE UN ANXIOLYTIQUE ?
QUE PEUT-ON ATTENDRE D’UN ANXIOLYTIQUE ?
ET SI JE PRENDS DES ANXIOLYTIQUES DEPUIS LONGTEMPS ?
LE DÉBUT D’UN TRAITEMENT ANXIOLYTIQUE
LES SIGNES D’EFFICACITÉ
PEU D’EFFETS SECONDAIRES EN GÉNÉRAL
NE PAS RESTER PASSIF
LES DURÉES DE TRAITEMENT PAR ANXIOLYTIQUE
COMMENT ARRÊTER UN TRAITEMENT ANXIOLYTIQUE
LES AUTRES ANXIOLYTIQUES
QUE DIRE AUX AUTRES SUR VOTRE TRAITEMENT ?
VOUS HÉSITEZ ENCORE ?


VI. PRENDRE UN SOMNIFÈRE
A QUOI PEUT-IL SERVIR ?
TOUS LES VISAGES DE L’INSOMNIE…
LES DIFFÉRENTS SOMNIFÈRES
LE DÉBUT DU TRAITEMENT : QUE VA-T-IL SE PASSER ?
LES EFFETS SECONDAIRES DES SOMNIFÈRES
COMBIEN DE TEMPS PRENDRE UN SOMNIFÈRE
COMMENT ARRÊTER UN SOMNIFÈRE
QUE DIRE AUX AUTRES SUR CE TRAITEMENT ?
D’AUTRES MÉTHODES POUR MIEUX DORMIR
Protéger la biologie du sommeil
Réglez votre horloge interne
Pour trouver le sommeil
VOUS HÉSITEZ ENCORE SUR LA PRISE D’UN SOMNIFÈRE


VII. TOUTES LES QUESTIONS SUR LA DÉPENDANCE
QUE VEUT DIRE « DÉPENDANCE » ?
DÉDRAMATISEZ
DÉPENDANCE ET ANTIDÉPRESSEURS
DÉPENDANCE ET ANXIOLYTIQUES OU SOMNIFÈRES
Planifier précisément le sevrage
La dépendance psychologique
Faire face


VIII. EPILOGUE

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19 novembre 2005 6 19 /11 /novembre /2005 00:00

Sites d'information sur les troubles anxieux et dépressifs et les médicaments

Association Française des Troubles Anxieux (informations) : www.afta-anxiete.org

Association Médiagora-Paris (patients) : http://mediagora.free.fr/

Association Alaphobie (patients) : http://www.alaphobie.com/

 Association Française des personnes souffrant de Troubles Obsessionnels et Compulsifs (patients) : http://aftoc.club.fr/accueil.htm

Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (thérapeutes) : http://www.aftcc.org/

Association Francophone de Formation et de Recherche en Therapie Comportementale et Cognitive (thérapeutes) : http://www.afforthecc.org/

Association France Dépression (patients) : http://francedepression.free.fr

 

Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) http://agmed.sante.gouv.fr  (rubrique « documentation et publications / fiches de transparence »). Sur les antidépresseurs : http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/antid/indatd.htm

Livres psy : http://www.alaphobie.fr/

Pour connaître le cerveau et la neurobiologie : www.lecerveau.mcgill.ca  

 

Sur l’organisation des soins psy à Paris : http://www.psycom75.org/

 

 

 

 

Un article sur les antidépresseurs paru dans "Le Généraliste" : http://www.legeneraliste.fr/30_ans/index.htm

 

 

 

 

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Vous êtes votre meilleur psy !

Vous êtes votre meilleur psy ! Aller mieux sans divan ni médicament (Flammarion 2017)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouver l'espoir : mode d'emploi d'une psychiatrie positive (Odile Jacob 2016)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOC : la maladie de l'hyper-controle (Le cavalier bleu 2016)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépression : s'enfermer ou s'en sortir (Le muscadier 2017)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ne plus être gêné par la peur de rougir

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Les phobies à la loupe

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Pour bien connaitre les médicaments psy

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